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Que faire après un burnout ?

Il est possible que votre burnout vous ait impacté(e) non seulement physiquement, mais aussi psychologiquement.

Il faut tout d’abord vous reconstruire sur tous les points. Et cela peut prendre du temps.

Idéalement, il faudrait repérer les signes du burnout, pour freiner avant qu’il ne soit trop tard. Une fois en burnout, il est très dur pour le corps, de ‘repartir’.

Qu’est ce que le burnout ?

C’est l’épuisement progressif de notre corps.

Imaginez, on vous demande de courir. Au départ, vous aimez bien. Puis, on vous demande de courir de plus en plus longtemps. Parfois, vous avez du mal, vous avez envie de marcher, à ce moment là, comme on ne vous laisse pas le choix, vous marchez très vite, et longtemps, toujours plus longtemps. Plus vous êtes fatiguée, plus vous devez passer du temps, pour atteindre la même distance.

On se fiche que vous alliez bien ou pas, l’important c’est de parcourir une distance toujours plus longue chaque jour. Ce que vous parveniez à faire facilement au début, devient de plus en plus dur.

Alors vous forcez, vous prenez sur vous.

Vous dormez moins bien, vous devenez stressé, vous avez moins de force. Alors vous forcez encore plus, pour parvenir à votre objectif, toujours plus élevé.

C’est le cercle vicieux. Et un jour, le corps lâche. Vos jambes ne vous portent même plus.

C’est ce qu’il se passe quand vous faites un burnout : la direction vous fixe un objectif, sans tenir compte de vos ressources, ni même des surplus de travail qui peuvent venir.

Le corps est élastique, et s’adapte à un certain point. On a l’impression qu’on peut tenir nos objectifs. Mais progressivement, on s’épuise.

Très souvent, inutilement.

Quels sont les signes du burnout ?

  • Irritabilité
  • Fatigue constante, y compris au réveil
  • Impression de ne pas récupérer pendant le WE ou même les vacances
  • Ras le bol général
  • Pas d’envie de voir du monde, des amis
Que faire après un burnout ?

Surtout, il faut déculpabiliser. Ce n’est pas de notre faute.

C’est la faute de notre système scoalire, qui nous disait ‘qu’il fallait être bon à l’école’. Et du coup, quand notre chef nous donne des choses à faire, on estime qu’il est suffisament mature pour savoir qu’on est capable de le faire, sinon il ne nous les donnerait pas. Ensuite, il faut se recentrer sur ce qui nous motive vraiment : sur le plan personnel, comme sur le plan professionnel

Et il faut redémarrer en douceur. Arrêter de se donner des objectifs, mais s’écouter, écouter son corps. Reprendre un rythme de vie ‘normal’.

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